La pollution lumineuse est principalement causée par l’utilisation élevée et souvent inappropriée de la lumière artificielle la nuit. Les sources les plus populaires incluent les lampadaires mal orientés, les éclairages des stationnements et des centres commerciaux, les enseignes lumineuses et les éclairages extérieurs des maisons et des entreprises. Une lumière trop forte, projetée directement vers le ciel, ou un manque de contrôle de la lumière contribuent également à ce phénomène. La pollution lumineuse est le résultat d’un éclairage inefficace. Les éclairages qui projettent la lumière vers le haut ou sur les côtés causent l’illumination en permanence du ciel de nuit. Un éclairage mal conçu peut éblouir et distraire. Par exemple, il y a des lampadaires qui éclairent excessivement dans les maisons ou dans des endroits habités par des humains, ce qui les dérange.
La pollution lumineuse a de multiples conséquences pour l’humain et l’écosystème. Pour l’humain, on peut noter des perturbations du cycle veille-sommeil. En effet, en raison de la lumière, le cerveau croit qu’on est le jour et a de la difficulté à s’endormir. Cela altère aussi le sommeil, car la lumière, en particulier la lumière bleue émise entre autres par nos téléphones cellulaires, altère l’hormone qui régule le sommeil, la mélatonine. Aussi, l’exposition au rayonnement peut entraîner des dommages à la peau ou aux yeux. Pour finir, la pollution lumineuse peut entraîner des pertes de concentration et des troubles de l’humeur.
Pour les animaux, la pollution lumineuse altère leurs écosystèmes. Les animaux migrateurs, comme les oiseaux, peuvent être désorientés par la lumière artificielle. Cela peut les mener dans des situations dangereuses où ils sont vulnérables. Par exemple, certains oiseaux s’épuisent à voler dans la mauvaise direction et meurent de fatigue. D’autres entrent en collision avec des vitres et meurent. La pollution lumineuse peut aussi altérer les comportements des animaux, perturbant ainsi leurs cycles de reproduction en modifiant le site de nidification des oiseaux ou même leur choix de partenaire. Elle dérange aussi grandement les espèces animales qui dépendent de l’obscurité comme les chauves-souris.
Finalement, la pollution lumineuse entraîne de grandes dépenses énergétiques. En effet, éclairer des endroits quand c’est inutile entraîne beaucoup de gaspillage d’énergie et d’argent. Aussi, toute cette énergie gaspillée provoque la production de gaz à effet de serre, aussi appelés GES, qui contribuent au réchauffement climatique.
Pour conclure, la pollution lumineuse diminue la visibilité astronomique et rend l’observation des étoiles difficile.
En réalité, il ne s’agit pas de cesser d’éclairer mais de bien éclairer, sans compromettre la sécurité. Voici quelques solutions :
- Éteindre les lumières : éteignez les lumières lorsque vous quittez une pièce.
- Utiliser des détecteurs de mouvement : ils permettent d’allumer les lumières uniquement lorsque nécessaire, réduisant ainsi la consommation d’énergie.
- Baisser l’intensité des lampes à partir d’une certaine heure : l’œil humain s’adapte.
- Éviter les sols trop réfléchissants.
- Choisir des sources lumineuses de couleur ambrée : elles ont moins d’impact sur la faune nocturne et la vision humaine.
- Limiter la lumière bleue : privilégiez l’utilisation de sources lumineuses de couleur ambrée à celles de couleur blanche. Ces dernières sont les plus dommageables pour le voilement des étoiles et les écosystèmes en raison de leur grande proportion de lumière bleue qui génère, à luminosité égale, de deux à quatre fois plus de pollution lumineuse.

