« C’est le droit de choisir son professionnel. C’est aussi le droit de choisir l’établissement où l’on souhaite recevoir les services. Lorsqu’un établissement n’offre pas les services requis, il accommode l’usager le mieux possible. »
Source : https://rpcu.qc.ca/droits/droits_12_droits/
Dans le but d’avoir la meilleure relation ou le meilleur lien thérapeutique, nous pouvons vouloir recourir à un autre professionnel de la santé que celui qui nous est assigné. Comme nous sommes tous des êtres humains, il se peut que nous ne nous entendions pas avec notre médecin, travailleuse ou travailleur social, psychiatre, etc. On peut à ce moment demander de changer de professionnel ou de professionnelle de la santé.
Dans la réalité, alors qu’il y a une pénurie de main d’œuvre et des problèmes à recevoir des services, la mise en action de ce droit peut être difficile. Ce problème est courant dans le milieu des soins en santé mentale. Par exemple, théoriquement, tous et toutes devraient avoir accès à de la psychothérapie gratuite. En réalité, il y a peu de psychologues qui travaillent dans le réseau de santé public.
Donc, la mise en œuvre de ce droit de choisir son professionnel ou sa professionnelle est compromis par les lacunes au plan de la dotation de postes. Il en va de même avec les médecins de famille.
Au niveau du choix de l’établissement, le même problème peut être constaté. Même si une personne a le droit de choisir son établissement, dans bien des cas, elle doit se rendre à un endroit spécifique pour recevoir des soins, surtout si ceux-ci sont spécialisés.
Un hôpital se doit de vous recevoir en cas d’urgence, mais peut exiger qu’un suivi de votre hospitalisation se fasse dans un endroit défini selon votre code postal. Un exemple frappant de cet enjeu a été le décès d’Amélie Champagne à Sherbrooke. Voir note.
L’application de ce droit, comme d’autres, est un idéal. Nous connaissons tous et toutes la réalité du réseau de la santé. En effet, il ne se passe pas un jour sans que les médias ne nous la rappellent.
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2021-02-14/psychotherapie-acces-gratuit-quebec
https://www.journaldemontreal.com/2022/05/14/magasiner-sa-chirurgie-pour-passer-plus-vite-1
Note : Si vous avez des pensées suicidaires, en Estrie, contactez JEVI Centre de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553). Cette ligne vous met en contact avec des intervenantes et intervenants d’Info-Social en Estrie. Vous pouvez aussi les contacter en composant le
811, option 2.