Debout pour la santé
Le Livre de la réduction de la maladie au Québec, disponible seulement sur Internet (https://aspq.org/app/uploads/2024/01/2024-livrereductionmaladie-aspq-vf.pdf), dit tout simplement que pour améliorer le système de santé, il faut faire ce que le gouvernement oublie presque de faire : réduire la maladie. Ce livre de 154 pages, écrit par l’Association pour la santé publique du Québec dirigée par Thomas Bastien, dit : « Et si le véritable pivot résidait dans la prévention, pour agir directement sur la demande en soins? ».
Le livre est assez bien résumé dans un article de La Presse du
15 février 2023 s’intitulant «Réduire la maladie au Québec : les solutions sont connues ». Ce texte comprend une vingtaine de signataires, qui sont à la direction de diverses institutions dans le domaine de la santé, de la recherche ou de l’enseignement.
On constate une diminution de l’espérance de vie et que la gestion de la maladie accapare aujourd’hui la plus grande part du budget, soit un montant d’un milliard de dollars par semaine. Nous devons changer d’approche, valoriser la prévention et créer un Québec en meilleure santé, exhortent les auteurs et autrices du livre.
Le plan du gouvernement est à bonifier en ajoutant le travail à faire en amont de la maladie pour la réduire : ce serait le Plan 2.0. Saisissons l’occasion, mettons-nous ensemble pour réduire la maladie.
René Maréchal, kinésiologue, chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, a co-signé trois pages expliquant la différence entre la sédentarité, l’activité physique et l’inactivité physique. Allez lire ses propos. Il est conseillé de ne pas rester plus de trente minutes assis sans bouger. L’activité physique, c’est bien, mais ça ne règle pas la question de la sédentarité, nocive pour la santé.
Un autre chapître enjoint à un équilibre de vie. Le quart de la population adulte ne dort pas les sept à neuf heures recommandées par nuit. Rêvons nos nuits!
Debout pour l’école
Une vingtaine de personnes ont répondu, le 8 mai dernier, à l’invitation de Debout pour l’école et participé à une rencontre régionale sur le thème L’école que nous voulons. Animée avec énergie par Catherine Ladouceur, enseignante au Cégep de Sherbrooke, cette rencontre a permis de mettre de l’avant les priorités qui, aux yeux des personnes participantes, devraient se retrouver dans le Livre blanc citoyen sur l’éducation.
Les échanges ont été très animés, témoignant tous d’un grand intérêt pour l’éducation. Un premier consensus : il faut davantage de concertation et de collaboration autour et dans l’école. Un meilleur maillage est nécessaire entre les ministères concernés, ainsi qu’une meilleure synergie avec les services locaux, les CLSC et les organismes de quartier. L’école ne peut pas tout assumer seule.
L’idée de redéfinir ce qu’est la « classe ordinaire » a aussi rallié : le nombre de cas problèmes a beaucoup augmenté dans les classes, il y a maintenant trop de catégories d’élèves et trop de programmes différents. Cela a considérablement alourdi la tâche du personnel scolaire et modifié en profondeur la réalité scolaire. Il faut agir.
La possibilité de créer un ordre professionnel enseignant a aussi été discutée, sans toutefois générer de position claire et partagée.
Un compte rendu détaillé de la rencontre sera acheminé au comité de rédaction du livre blanc citoyen, qui sera l’an prochain l’objet d’une vaste consultation dans toutes les régions du Québec.