Quel a été ton parcours avant d’arriver là où tu es maintenant?
J’ai un parcours académique et professionnel assez éclectique axé sur les arts, les sciences sociales et le développement des communautés. J’ai occupé divers rôles dans des organismes communautaires dont la CDC de Sherbrooke, contribué à l’entrepreneuriat collectif et mené des projets en économie sociale.
J’ai travaillé à la mise en place de l’Accorderie de Sherbrooke dont j’ai été la première présidente, puis j’ai participé à la création du café Baobab, ouvert en 2018.
À quoi ressemble une semaine typique dans ton travail?
Je dirige à la fois l’Accorderie et le café Baobab, en assumant aussi des tâches de terrain. Ma semaine de travail est variée et bien remplie, partagée entre gestion administrative, réunions d’équipe, soutien communautaire, partenariats, financement et réflexion stratégique. Une semaine bien remplie.
Quelle personne entrepreneure t’a le plus influencé jusqu’à maintenant et pourquoi?
Guillaume Brien, cofondateur de l’Accorderie, est un allié précieux qui a soutenu divers projets, dont le café Baobab. Avant son ouverture en 2018, le lieu a été rénové avec l’aide d’entrepreneurs et de nombreux citoyens et citoyennes. Guillaume participait activement aux travaux et offrait un soutien fiable. Dès qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, c’est quelqu’un vers qui je pouvais me tourner.
Si tu devais refaire les choses différemment, qu’est-ce que tu changerais?
Je dirais que je ne regrette rien. Je suis plutôt fière de mon parcours et de mes choix. Collectivement, on a quand même pris les meilleures décisions au moment où on devait les prendre. Je vois le café Baobab comme un projet collectif au service de la communauté, devenu un lieu d’expression culturelle et de diversité. Malgré les défis, je considère l’expérience comme réussie et enrichissante.
Quel serait le premier conseil que tu donnerais à quelqu’un qui veut devenir entrepreneur?
Je m’identifie davantage à l’entrepreneuriat collectif. Je conseille aux futurs entrepreneurs collectifs d’être à l’écoute des besoins de leur milieu, de se ménager du temps pour eux-mêmes, et de faire preuve de patience, car il est fréquent de ne pas en vivre au début. Il est important de profiter du processus de création, peu importe l’issue du projet, car l’expérience acquise est toujours enrichissante et formatrice.
Qu’est-ce qu’on te souhaite pour l’avenir?
Je me concentre plus sur le présent que sur l’avenir. Mais, je souhaite avant tout que le café Baobab et l’Accorderie continuent de se développer et de répondre aux besoins de la communauté. J’espère que le travail accompli au cours des sept dernières années portera ses fruits, en favorisant la solidarité, les rencontres enrichissantes, l’expression artistique et l’initiation des citoyens à diverses disciplines artistiques.
Vous avez des questions ou démontrez de l’intérêt pour devenir un entrepreneur ou une entrepreneure dans Ascot?
Communiquez avec l’équipe de dynamisation commerciale d’Entreprendre Sherbrooke : ici


