Quel a été ton parcours avant d’arriver là où tu es maintenant?
Avant d’être ici, j’ai fait des études d’ébénisterie alors que mon père avait le commerce vers 1971-1972. J’ai travaillé dans mon commerce de meubles pendant 18-19 ans en même temps que j’étais sur la route et m’occupais de la machinerie ici. C’est en 1991 que mon épouse et moi avons repris le commerce et que j’ai fermé mon entreprise de meubles. J’avoue que ç’a été un parcours assez difficile, surtout qu’en 2005, nous avons tout perdu suite à un incendie. Pourtant, aujourd’hui nous sommes encore là.
À quoi ressemble une semaine typique dans ton travail?
Pour une semaine normale, les commandes entrent tous les jours et les employés préparent les bons de commandes. Ils planifient les commandes en fonction des routes de livraison. Deux employés lavent entre 800 et 900 douzaines de verres par jour. Ils les lavent, les peignent, y coulent la paraffine liquide et terminent par l’entretien de la machine. La gestion d’une telle entreprise prend donc tout mon temps.
Quelle personne entrepreneure t’a le plus influencé jusqu’à maintenant et pourquoi?
Ce sont différents corps de métier qui m’ont influencé. J’étais très jeune, curieux, et déjà j’aimais observer des gens plus âgés et expérimentés durant leur travail. Ils s’en apercevaient et m’offraient d’essayer. Je me suis donc inscrit à l’école des métiers sur la rue Galt.
Si tu devais refaire les choses différemment, qu’est-ce que tu changerais?
Je ferais probablement la même chose et je ne regrette absolument rien de ce que j’ai fait. J’ai quand même eu des embûches et ça n’a pas été facile, mais je suis un fonceur. J’ai aimé et j’aime encore ce que je fais.
Quel serait le premier conseil que tu donnerais à quelqu’un qui veut devenir entrepreneur?
La persévérance, ne jamais lâcher sous aucun prétexte. Avoir du courage à deux mains. Un problème n’est pas un problème, tu dois juste trouver la solution. Il faut que tu sois capable de relever les défis et de faire quelque chose de constructif avec ça.
Qu’est-ce qu’on te souhaite pour l’avenir?
J’aimerais arrêter le plus tôt possible pour prendre ma retraite alors que ma santé me permet encore d’en profiter. Si quelqu’un était vraiment intéressé à maintenir mon entreprise, je la laisserais aller sans aucun remords.
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