Communautés locales du phare et grands-monts
Les communautés locales du Phare et Grands-Monts, situées dans le district d’Ascot, présentent des réalités socio-économiques distinctes. Ces deux communautés démontrent bien la diversité qui existe au sein de la région, tant sur le plan démographique qu’économique.
Du phare : une communauté en pleine croissance
Du Phare est l’une des communautés locales qui a connu la plus grande croissance de population en Estrie, avec une augmentation impressionnante de 54,3 % entre 2016 et 2021. Cette croissance démographique est accompagnée d’une hausse notable du revenu médian des ménages, qui est passé de 59 472 $ à 70 000 $ sur cette même période.
Un autre aspect notable de du Phare est le taux impressionnant de travailleurs à temps partiel âgés de 65 ans et plus, qui atteint 72 %, le troisième plus haut en Estrie. Ce phénomène peut être attribué à un vieillissement de la population, avec un grand nombre de retraités travaillant à temps partiel pour compléter leurs revenus. En revanche, la proportion d’hommes (14,8 %) et de femmes (20 %) sans emploi est plus faible que la moyenne de la Ville de Sherbrooke et de l’Estrie, ce qui témoigne d’un marché du travail relativement favorable.
Grands-monts : une communauté jeune et diversifiée
Grands-Monts se distingue par un âge médian très bas, en faisant l’une des communautés les plus jeunes de l’Estrie. De plus, cette communauté se caractérise par une forte proportion de personnes immigrantes (22,4 %) et de personnes allophones (11,6 %), ce qui lui confère une richesse culturelle importante. Ce profil démographique diversifié se reflète également sur le marché du travail, avec un taux élevé de travailleurs et travailleuses à temps partiel, atteignant 22,5 %. Le revenu médian des ménages à Grands-Monts est de 40 400 $, bien inférieur à celui de la Ville de Sherbrooke (55 200 $) et de l’Estrie (58 000 $). Le revenu annuel médian des femmes de 15 ans et plus est également parmi les moins élevés de la région, atteignant seulement 17 600 $. Par conséquent, la proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu est élevée : 25 % chez les 18 à 64 ans et 52 % chez les 65 ans et plus, des taux bien au-dessus de ceux de Sherbrooke et de l’Estrie.
Conclusion
En résumé, bien que du Phare et Grands-Monts partagent des caractéristiques communes, telles qu’une croissance démographique notable pour du Phare et une population jeune et diversifiée à Grands-Monts, leurs réalités socio-économiques sont contrastées. Du Phare bénéficie d’une prospérité relative et d’un faible taux de pauvreté, tandis que Grands-Monts fait face à des défis économiques importants, en particulier en ce qui concerne le revenu et les conditions de logement.
Source : Observatoire estrien du développement des communautés