Pour cette rentrée scolaire, j’ai interviewé monsieur Sylvain Racette, directeur général du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) pour connaître les avancées de la nouvelle école primaire dite “D” et dont le nom officiel viendra plus tard.
Je lui suis reconnaissant d’avoir pris le temps de partager avec autant de cordialité les informations sur le projet, mais aussi sur son parcours professionnel.
La nouvelle école sera construite sur le même terrain que l’école secondaire internationale du Phare de Sherbrooke. Ce site permettra d’améliorer les infrastructures de transport actif et la sécurité routière dans le secteur résidentiel. Il y aura aussi des travaux de réaménagement d’une surface synthétique et d’une piste d’athlétisme.
Les deux institutions partageront plusieurs services dans un environnement qui s’harmonise avec la nature puisqu’elles seront situées près du boisé Ascot-Lennox. Des formations adaptées à ce milieu seront privilégiées et la proximité des deux écoles suscitera des échanges et de l’entraide entre les élèves.
La décision du CSSRS, prise d’un commun accord avec le ministère de l’Éducation et la participation de la Ville de Sherbrooke, permettra donc d’éviter les coûts supplémentaires de raccordement aux services municipaux prévus lorsque l’école devait être localisée à côté du boisé Ascot-Lennox, sur un terrain en retrait de la rue.
Les citoyennes et citoyens seront conviés dans les prochains mois par la Ville de Sherbrooke à participer à une nouvelle activité publique dont la date sera communiquée ultérieurement.
Permettez-moi maintenant de vous parler de monsieur Racette. Originaire de Sherbrooke, il garde de bons souvenirs de son père qui était enseignant. À son exemple, c’est le désir d’avoir un impact sur le futur des élèves qui le motive depuis déjà 25 ans.
C’est à la fin de ses études d’avocat, au retour d’un stage à Paris, qu’il est approché par le Conseil scolaire francophone du district catholique Centre-Sud à Toronto. Il sera stagiaire dans le cadre de la création des conseils scolaires linguistiques. Son mandat sera de travailler sur la fusion des sections francophones de treize conseils scolaires ramenant à six les soixante-douze conventions collectives applicables lors de la fusion.
Par la suite, monsieur Racette continuera de s’occuper de relations de travail durant six autres années, mais cette fois-ci, à l’ancienne Commission scolaire de Montréal, devenue le Centre de services scolaire de Montréal.
Ensuite, le gouvernement l’engage en tant que porte-parole patronal pour la négociation des conventions collectives des enseignants et enseignantes anglophones. Ce travail de négociateur lui permettra de devenir directeur général des écoles anglophones à la commission scolaire Riverside en Montérégie, poste qu’il occupera durant onze ans.
Aujourd’hui, il est de retour à Sherbrooke et entreprend sa troisième année au CSSRS. Monsieur Racette est reconnu comme étant un négociateur d’expérience. Pour lui, le succès provient de l’écoute des différents points de vue au service de la réussite des élèves. Il favorise ainsi ce qui avantage tout le monde.
Sylvain Racette, directeur général du CSSRS
2955, boulevard de l’Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2Y3
819 822-5540
